Théorème no-go

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En physique théorique, un théorème no-go ou théorème d'impossibilité est un théorème qui énonce que certaines conditions ne sont pas physiquement possibles. Plus spécifiquement, ce terme décrit des résultats de mécanique quantique comme le théorème de Bell ou le théorème de Kochen–Specker qui contraignent les types de variables cachées admissibles qui tentent d'expliquer le caractère apparemment aléatoire de la mécanique quantique comme étant un déterminisme impliquant des états cachés[1],[2].

Exemples[modifier | modifier le code]

Le théorème de Weinberg–Witten affirme que les particules sans masse (élémentaires ou composées) de spin j > 1/2 ne peuvent transporter un courant Lorentz-covariant, alors que les particules sans masse de spin j > 1 ne peuvent transporter de tenseur énergie-impulsion Lorentz-covariant. Ce théorème est habituellement interprété comme disant que le graviton (j = 2) ne peut pas être une particule composée en théorie quantique des champs.

En théorie de l'information quantique, le théorème de non-communication est un résultat qui donne les conditions sous lesquelles le transfert instantané d'information entre deux observateurs est impossible.

Autres exemples:

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Jeffrey Bub, Interpreting the Quantum World, Cambridge University Press, , 290 p. (ISBN 978-0-521-65386-2, lire en ligne)
  2. (en) Alexander Holevo, Probabilistic and Statistical Aspects of Quantum Theory, Pise, Edizioni della Normale, , 2e éd., 323 p. (ISBN 978-88-7642-375-8)