Hubert Reeves

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Hubert Reeves
Hubert Reeves en 2010.
Fonctions
Président d'honneur (d)
Humanité et biodiversité
-
Président
Humanité et biodiversité
-
Directeur de recherche
Centre national de la recherche scientifique
-
Consultant
Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives
à partir de
Chargé de cours (en)
Université libre de Bruxelles (en)
-
Chargé de cours (en)
Université de Montréal
-
Conseiller scientifique (d)
National Aeronautics and Space Administration
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Joseph Jean-Louis Hubert ReevesVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
Domiciles
Formation
Activités
Père
Joseph-Aimée Reeves (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Manon Beaupré (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
André Reeves (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoints
Francine Brunel-Reeves (à partir de )
Camille Scoffier (d) (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Nicolas Reeves
Benoît Reeves
Gilles Reeves (d)
Evelyne Reeves (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Mouvements
Directeur de thèse
Site web
Distinctions
Œuvres principales
The production of the elements Li, Be, B by galactic cosmic rays in space and its relation with stellar observations (d), Patience dans l'azur (d), Poussières d'étoiles (d), L'Heure de s'enivrer (d), Je n'aurai pas le temps (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Hubert Reeves, né le à Montréal et mort le à Paris 13e, est un astrophysicien, vulgarisateur scientifique et écologiste franco-canadien d'origine québécoise.

Il commence sa carrière en tant que chercheur en astrophysique dans les années 1960, pratique la vulgarisation scientifique à partir des années 1970 et devient militant écologiste au début des années 2000.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et formation[modifier | modifier le code]

Joseph Jean Louis Hubert Reeves naît le à Montréal[1]. Ses parents, Joseph-Aimée Reeves et Manon Beaupré, se sont mariés en 1927[2]. Son grand-père, l'architecte Charles-Aimé Reeves, marié avec Alida Laporte en 1893[2], a dessiné entre autres les plans de plusieurs édifices montréalais, tels qu'écoles, collège, église ou bibliothèque[3]. D'après les recherches généalogiques réalisées par son frère aîné André, hématologue (1930-2009)[4], Joseph Rives, leur ancêtre à la septième génération en lignée masculine, et son épouse Jane Crine ont émigré des Lowlands, territoire écossais au nord de l'Angleterre, dans les années 1720[5].

Le jeune Hubert demeure à Léry, une petite ville au bord du lac Saint-Louis au Québec (Canada), quand son père, représentant de commerce[6], apporte à la maison l’Encyclopédie de la jeunesse. Cette lecture ouvre en lui le désir d'explorer le monde et le cosmos[7].

Inscrit à la faculté des sciences de l'université de Montréal, il obtient un baccalauréat en physique en 1953, diplôme canadien équivalent à une Licence dans le système universitaire français[8]. Il présente un mémoire de maîtrise intitulé Formation of Positronium in Hydrogen and Helium, à l'Université McGill en 1955.

Il poursuit ses études en astrophysique nucléaire à Cornell (Ithaca, NY), où il côtoie plusieurs physiciens contemporains, tels George Gamow, Richard Feynman, Fred Hoyle, Philip Morrison et Edwin Salpeter, son directeur de thèse[9]. En 1960, il soutient sa thèse de doctorat, intitulée Thermonuclear Reaction Involving Medium Light Nuclei.

Début de sa carrière de professeur universitaire[modifier | modifier le code]

De 1960 à 1964, il enseigne la physique à l'université de Montréal, tout en étant conseiller scientifique de la NASA, à New York[10].

Cette période coïncide avec la Révolution tranquille québécoise qui entraîne, entre autres, un certain mouvement francophile chez plusieurs professeurs de l'Université de Montréal. Reeves, qui refuse d’utiliser uniquement des manuels scolaires francophones, perçoit une dégradation du climat de travail lorsque certains de ses collègues professeurs lui font des remarques aigres, ce qui lui donne envie d'« aller voir ailleurs ». Le refus de collaboration entre des professeurs de l'Université de Montréal francophone et l'université McGill anglophone sur un projet d'accélérateur de particules a été, selon Reeves, déterminant quant à son choix de quitter le Québec[11]. Durant un stage d'été au Centre nucléaire de Chalk River, en Ontario, il lui est proposé de donner une série de cours à des chercheurs belges de physique nucléaire. Quelques mois plus tard, California Institute of Technology lui offre un poste au sein du laboratoire du physicien américain William Fowler.

Hubert Reeves, voulant réaliser un vieux rêve de s'établir en Europe et s'étant déjà engagé envers les Belges, demande à Caltech de reporter son offre d'un an, ce qui lui est refusé. Selon Reeves, cet événement a refroidi ses relations avec cette université jusqu'à la fin des années 1960[12].

Départ de Montréal pour l'Europe[modifier | modifier le code]

L'Université de Montréal accorde à Hubert Reeves une année sabbatique et ce dernier déménage, en 1964, à Bruxelles. Il commence à enseigner à l'université libre où il constate, entre autres, une forte différence entre l'Amérique du Nord et l'Europe dans les relations professeur-étudiants[13]. La même année, recevant une invitation de l'Académie des sciences soviétique, il fait un séjour en URSS où il rencontre, notamment, Iakov Zeldovitch[14]. Reeves est profondément marqué par la culture communiste instaurée dans ce pays[15].

Un physicien travaillant au Centre de sciences nucléaires et de sciences de la matière (CSNSM) à Orsay participe à une séance d'enseignement de Reeves et lui offre de venir travailler avec lui. Reeves demande une seconde année sabbatique à l'Université de Montréal, qui la lui accorde. Le CNRS français lui offre un poste de directeur de recherche[16] et la famille Reeves déménage en France en 1965[17]. La même année, Reeves devient aussi consultant scientifique au Commissariat à l’énergie atomique à Saclay, en France[16].

Durant cette période, les groupes de recherche en astrophysique nucléaire du CSNSM, à Orsay et du laboratoire de Fowler, à Caltech, s'ignorent mutuellement dans leurs publications respectives. D'après Reeves, les relations entre ces groupes de recherche se sont améliorées lors d'une intervention de Fowler à une conférence à Jérusalem en 1969. Le froid aurait pris définitivement fin lors d'une publication commune aux deux laboratoires en 1970[18].

En 1971, Reeves publie avec deux de ses étudiants, Jean Audouze et Maurice Meneguzzi, un article intitulé The production of the elements Li, Be, B by galactic cosmic rays in space and its relation with stellar observations[19], qui s'avère fondamental concernant la nucléosynthèse stellaire. Quatorze ans après le célèbre article B2FH, cet article permettait de combler le vide existant entre les éléments fabriqués lors du Big Bang (l'hydrogène, l'hélium et quelques traces de lithium) et ceux produits lors de la vie des étoiles, soit tous ceux situés après le carbone dans le tableau périodique des éléments de Dmitri Mendeleïev[20]. Tout comme B2FH, cet article clef est plus connu sous les initiales de ses auteurs : MAR[21].

Vulgarisation scientifique[modifier | modifier le code]

Dans les années 1970, Reeves commence à s'exprimer publiquement sur divers sujets liés, entre autres, à la physique nucléaire. C'est lors de vacances à Carry-le-Rouet, où il partage, nuit après nuit, ses connaissances en astronomie avec d'autres vacanciers, qu'il commence réellement une carrière de vulgarisateur scientifique[22]. À la suite de la suggestion d'une amie, il décide de mettre par écrit ses connaissances et commence la rédaction de Patience dans l'azur, dont le titre est inspiré d'un poème de Paul Valéry. Le manuscrit, refusé par une trentaine de maisons d'édition, est réécrit par Reeves avec l'aide de son ami physicien Jean-Marc Lévy-Leblond, pour être finalement publié en 1981. Le livre connaît un grand succès après sa présentation à l'émission Apostrophes de Bernard Pivot[23]. Depuis, il s'est vendu à plus d'un million d'exemplaires[24].

Pendant cette période, au début des années 1980, Reeves est de plus en plus populaire et donne de nombreuses conférences publiques et participe à des émissions de télévision et à des films, parlant non seulement de l'astronomie, mais aussi de l'environnement[16].

Les éléments lourds de l'Univers se forment à l'intérieur des étoiles massives et sont rejetés dans l'espace à la mort de ces dernières.

Plusieurs lecteurs d'Hubert Reeves lui écrivent des lettres qui influencent la pensée et les choix d'écriture du scientifique[25]. Ainsi, une lectrice de Patience dans l'azur lui envoie une lettre qui l'inspire à écrire Poussières d'étoiles, sorti en 1984 et dans lequel il met en exergue un passage de la lettre qui l'a inspiré : « On m'a dit : Tu n'es que cendres et poussières. On a oublié de me dire qu'il s'agissait de poussières d'étoiles[26]. » Dans ce livre, il rappelle, entre autres, que les atomes qui composent la Terre et ses habitants ont été constitués à l'intérieur des étoiles massives et ont été disséminés dans l'espace lors de la mort de ces dernières.

Certains lecteurs critiquant ce qu'ils considèrent comme un optimisme excessif chez Reeves, ce dernier décide, en 1984, d'écrire sur la plus grande menace planétaire perceptible à l'époque, celle engendrée par la guerre froide. Il publie ainsi L'Heure de s'enivrer en 1986, où il dresse, entre autres, un portrait inquiétant des arsenaux nucléaires des deux grandes puissances américaine et soviétique[27].

Pyramide de la complexité telle que développée par Reeves.

Il anime une série d'émissions-conférences télévisées intitulée Histoire de l'Univers, qui est diffusée à plusieurs reprises au cours des années 1990 et 2000 au Canal Savoir. Il y reprend, entre autres, l'idée de la pyramide de la complexité, un concept, développé dans L'Heure de s'enivrer, décrivant la complexification de l'Univers, du Big Bang jusqu'à aujourd'hui[réf. nécessaire].

En 2000, il fait don de 100 000 dollars canadiens à l'Université Laval pour créer le fonds Hubert-Reeves, qui permet d'offrir chaque année des bourses à des étudiants de deuxième cycle en astrophysique[28].

Ses principaux ouvrages, Patience dans l'azur, Poussières d'étoiles et L'Heure de s'enivrer, connaissent un énorme succès et sont traduits dans plusieurs langues.

Hubert Reeves lors de la « Nuit des étoiles filantes » du au château de Malbrouck (Moselle).

Par ailleurs, Hubert Reeves participe à des émissions télévisées de vulgarisation scientifique, dont la plus emblématique est sans doute la Nuit des étoiles, diffusée sur la chaîne publique française France 2.

Pour les 70 ans du magazine Sciences et Avenir, Hubert Reeves participe à la rédaction du numéro de (no 849) en tant que rédacteur en chef exceptionnel, avec quatre autres scientifiques. Il y écrit notamment sur l'Univers et les grandes découvertes qui s'y rapportent[29].

En 2020, il apporte son soutien à la vidéothèque Ideas in Science pour permettre l'ouverture du savoir scientifique au plus grand nombre[30].

Hubert Reeves à La Sorbonne en 2001 (photo Olivier Meyer).

Militantisme[modifier | modifier le code]

À l'aube des années 2000, sensibilisé à l'impact environnemental de l'activité humaine, Hubert Reeves devient un militant pour la défense de l'environnement. De 2001 à 2017, il préside Humanité et Biodiversité (anciennement Ligue ROC pour la préservation de la faune sauvage et la défense des non-chasseurs), une association reconnue d'utilité publique. Il en est le président d'honneur à partir de . En 2003, il publie le livre Mal de Terre qui fait un constat inquiétant de l'état de l'environnement terrestre[31],[32]. Il participe également à une conférence avec le biologiste David Suzuki, Alerte climatique, donnée à Montréal le . Cette conférence, organisée par Équiterre en collaboration avec l'Université du Québec à Montréal et les Éditions du Boréal, est prononcée devant 3 400 personnes au Palais des congrès de Montréal[33],[34].

En 2005 et en 2007, Hubert Reeves publie deux livres reprenant ses chroniques diffusées sur France Culture : Chroniques du ciel et de la vie et Chroniques des atomes et des galaxies. Un de ses derniers livres, Je n'aurai pas le temps, retrace le parcours scientifique de l'auteur depuis son enfance à Montréal jusqu'à aujourd'hui.

Dans plusieurs de ses publications, Hubert Reeves prône le végétarisme, à la fois pour des raisons environnementales et pour des raisons éthiques.[réf. nécessaire]

En conférence le à Metz, avec Jean-Marie Pelt.
Hubert Reeves en conférence à Luxembourg le .

En outre, Hubert Reeves participe à des conférences spectacles où il mêle les thèmes de l'astronomie et de l'écologie[35], parfois en compagnie d'autres interlocuteurs comme Jean-Marie Pelt.

Il est aussi membre du comité de parrainage de la Coordination française pour la Décennie de la culture de paix et de non-violence, et du comité d'honneur de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité, et préface le livre « Exit final. Pour une mort dans la dignité »[36].

En 2007, certaines de ses pensées sont utilisées dans l'album Du simple au néant, des Ogres de Barback[37].

Il appuie fortement le mouvement Les Débrouillards, vulgarisant la science aux enfants à travers notamment des magazines, lorsque le gouvernement du Québec sous Philippe Couillard coupe les subventions au mouvement ainsi que généralement aux sciences[10].

Famille[modifier | modifier le code]

Le , Hubert Reeves épouse Francine Brunel, rencontrée deux ans plus tôt[38]. Le couple a quatre enfants : Gilles (né à Montréal), Nicolas (né à Ithaca), Benoît (né à Montréal) et Evelyne (née à Yonkers)[39]. La vie du couple se passe entre les États-Unis et le Québec, en fonction des contrats obtenus par Hubert Reeves. Du propre aveu de Reeves, sa carrière qui a eu l'effet d'une drogue puissante, a mené à l'échec de son premier mariage et l'a laissé dans un profond déséquilibre émotionnel[40].

En 1990, il épouse en secondes noces[41] la journaliste Camille Scoffier[39]. Le couple est installé à Paris, 1 rue Jacob[42], et possède une résidence secondaire, une ancienne ferme située à Malicorne, petit village de Puisaye au nord de la Bourgogne-Franche-Comté[réf. souhaitée].

Mort[modifier | modifier le code]

Hubert Reeves meurt le à l'hôpital Broca[42] dans le 13e arrondissement de Paris, à l'âge de 91 ans[1]. Sa mort est annoncée par son fils, Benoît Reeves, sur les réseaux sociaux[10],[24]. Le premier ministre du Québec, François Legault, présente ses condoléances et répond à l'annonce de sa mort que le Québec perd « un vulgarisateur hors pair, un astrophysicien de renom » ayant su faire comprendre l'humanité et l'infini et repartant en ce jour « comme il est venu, en poussière d'étoiles »[10].

Ses obsèques ont lieu en la salle de la Coupole, au cimetière du Père-Lachaise, le en début d'après-midi, en présence de sa famille et de plusieurs centaines de personnes, selon les vœux d'Hubert Reeves qui « souhaitait une cérémonie publique ». Lors de l'entrée du cercueil, des choristes interprètent Fix You du groupe Coldplay, avant que sa petite-fille Emmanuelle ne déclare : « Nous ferons de notre mieux pour préserver ton œuvre en protégeant la nature et en cultivant notre curiosité[43]. »

Œuvres[modifier | modifier le code]

Publications professionnelles[modifier | modifier le code]

De nombreux articles dans des revues spécialisées, sur ces sujets de travaux de recherche :

  • réactions thermonucléaires dans les noyaux stellaires : fusion du carbone et de l'oxygène ;
  • spectre de neutrinos solaires ;
  • processus r et s dans les étoiles ;
  • origine des éléments légers : lithium, béryllium et bore ;
  • abondance du deutérium et de l'hélium dans le Système solaire et dans l'Univers ;
  • densité de l'Univers ;
  • étude de la transition quark-hadron en cosmologie ;
  • origine et développement de l'énergie libre dans l'Univers en expansion.

Deux livres :

  • (en) Stellar evolution and nucleosynthesis, Gordon & Breach, New York, 1968,
    • traduction : Évolution nucléaire et Nucléosynthèse, Dunod, Paris, 1968 ;
  • (en) Nuclear Reactions in Stellar Surfaces, Gordon & Breach, New York, 1972.

Travaux de vulgarisation[modifier | modifier le code]

Le site officiel d'Hubert Reeves présente la plupart de ces ouvrages, avec la table des matières[44].

Livres audio[modifier | modifier le code]

Filmographie[modifier | modifier le code]

  • Les étoiles naissent aussi, 1979
  • Le Soleil, notre étoile, 1980
  • La Vie dans l'univers, série de 12 émissions de 15 minutes, 1982
  • Un soir, une étoile, série de 66 émissions de 2 minutes, 1984
  • Trois pommes à côté du sommeil, film de Jacques Leduc, 1989
  • Grand beau, téléfilm de Bernard Choquet, 1990[46] : apparition[47] dans le rôle de l'astrophysicien Hubert.
  • Hubert Reeves : Conteur d'étoile, ONF, 52 minutes version VHS, 89 minutes en version DVD, 2003[48]
  • Hubert Reeves : La Terre vue du Cœur, 91 minutes, 2018[49]
  • L'Océan vu du cœur, 2023

Distinctions et récompenses[modifier | modifier le code]

Cette liste a été établie à partir des informations du site officiel d'Hubert Reeves[39].

Hubert Reeves est compagnon de l'Ordre du Canada.
Hubert Reeves est grand officier de l'Ordre national du Québec.

Distinctions[modifier | modifier le code]

Prix[modifier | modifier le code]

Hommages[modifier | modifier le code]

Une école de Champagnole en France porte son nom.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « REEVES Joseph Jean Louis Hubert », sur deces.matchid.io (consulté le ).
  2. a et b Reeves 2008, p. 19.
  3. « Charles-Aimé Reeves, Architecte », sur imtl.org (consulté le ).
  4. « Andre REEVES - Avis de décès », sur MesAieux.com (consulté le ).
  5. Reeves 2008, p. 15.
  6. « HUBERT REEVES », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. Reeves 2008, p. 11.
  8. « Système d'éducation universitaire québécois | Étudier à l'UQAM », sur etudier.uqam.ca, (consulté le ).
  9. Reeves 2008, p. 115.
  10. a b c et d Ulysse Bergeron, Alexandre Shields et Marie-Ève Cousineau, « L'astrophysicien québécois Hubert Reeves est « parti rejoindre les étoiles » » Accès limité, sur Le Devoir, (consulté le ).
  11. Reeves 2008, p. 149-150.
  12. Reeves 2008, p. 155-156.
  13. Reeves 2008, p. 154 à 158.
  14. Reeves 2008, p. 195.
  15. Reeves 2008, p. 164 à 207.
  16. a b et c Voir sur astro-canada.ca.
  17. Reeves 2008, p. 211-212.
  18. Reeves 2008, p. 223-224.
  19. Meneguzzi, Audouze et Reeves 1971.
  20. « Hubert Reeves, le grand scientifique qui fut notre maître », sur Sciences et Avenir, (consulté le )
  21. (en) Audouze, J. (1999), The Synthesis of Light (LiBeB) Elements: a Brief Historical Overview (5 pages):
    (i) From B2FH [1957] and FGH [1962] to MAR [1971];
    (ii) From MAR [1971] to VFCAO [1990];
    (iii) The present [1999] and the possible future.
    In LiBeB Cosmic Rays, and Related X- and Gamma-Rays, ASP Conference Series, vol. 171. Edited by Reuven Ramaty, Elisabeth Vangioni-Flam, Michel Cassé and Keith Olive. Astronomical Society of the Pacific (ASP), San Francisco, (ISBN 1-886733-93-7).
  22. Reeves 2008, p. 261.
  23. Reeves 2008, p. 262-263.
  24. a et b Pierre Barthélémy, « Hubert Reeves, astrophysicien et grand vulgarisateur, est mort », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  25. Reeves 2008, p. 264.
  26. Reeves 1984, p. 9.
  27. Reeves 2008, p. 267.
  28. Université Laval, « Fonds de bourses Hubert-Reeves », sur ulaval.ca (consulté le ).
  29. Hubert Reeves, « L'Univers a une histoire », Sciences et Avenir, no 849,‎ , p. 42.
  30. Hubert Reeves, « Hubert Reeves : "Ouvrez l'accès au savoir !" », sur Ideas in Science, .
  31. Reeves 2008, p. 273 à 275.
  32. H. Reeves : "L'astronomie, le passé, l'écologie, l'avenir" Place Gre'net, .
  33. Benoit Fries, « Hubert Reeves et David Suzuki: Alerte Climatique à Montréal », sur sur-la-toile.com, (consulté le ).
  34. David Pagé, « Hubert Reeves et David Suzuki en grande conférence à Montréal », Actu-Environnement, (consulté le ).
  35. « Astronomie et écologie (version 2011) », sur www.hubertreeves.info (consulté le ).
  36. Montréal, Éditions Le Jour, 1991, cité par Encyclopédie sur la mort.
  37. Mélanie Carpentier et Jean-Nicolas Berniche, « interview ogres barback irfan simple neant », Evene.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  38. Bolduc 2008, p. 81.
  39. a b et c Biographie sur le site officiel d'Hubert Reeves.
  40. Alain Labelle, « Le conteur se raconte », sur radio-canada.ca, Société Radio-Canada, .
  41. « Hubert Reeves: "Nous cherchons notre passé dans les étoiles" », sur Notretemps.com, (consulté le ).
  42. a et b Acte de décès no 1956 délivré par la mairie de Paris.
  43. Lola Breton, « Obsèques d’Hubert Reeves à Paris: Une nouvelle étoile brille », La Presse,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  44. Bibliographie, sur le site officiel d'Hubert Reeves : présentation de la plupart des ouvrages, avec la table des matières. Voir aussi en section Biographie.
  45. « J'ai vu une fleur sauvage : L'herbier de Malicorne », sur www.seuil.com (consulté le ).
  46. François Marthouret, Véronique Ataly et Jacques Spiesser, Grand beau, (lire en ligne).
  47. « Grand beau : A 2, 20 h 45 Passions montagnardes », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  48. Iolande Cadrin-Rossignol, « Hubert Reeves : conteur d'étoiles », sur Office national du film du Canada, (consulté le ) : « FilmONF ».
  49. La Terre vue du cœur.
  50. https://ville.montreal.qc.ca/ordre/en/hubert-reeves.
  51. Journal officiel de la République française, « Décret du portant élévation aux dignités de grand’croix et de grand officier » [PDF], sur www.legiondhonneur.fr.
  52. « Hubert Reeves reçoit le prix Janssen 2019 – Société astronomique de France », sur saf-astronomie.fr (consulté le ).
  53. « L'astrophysicien Hubert Reeves rencontre « son » école », sur actu.fr, (consulté le ).
  54. « Hubert Reeves » dans L'Encyclopédie canadienne, Historica Canada, 1985–. (consulté le ).
  55. « Nos sources d’inspiration », sur École Fernand-Seguin (consulté le ).
  56. « Prix Hubert Reeves », sur acs.qc.ca (consulté le ).
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  58. « L’astrophysicien Hubert Reeves nommé à la tête de la nouvelle Agence française de la biodiversité », sur 20minutes.fr (consulté le ).
  59. « Localisation et mise en contexte du mandat », ÉCO-CAMPUS HUBERT REEVES,‎ , p. 6 (lire en ligne [PDF]).
  60. « Ecole primaire Hubert Reeves », sur Ministère de l'Éducation Nationale et de la Jeunesse (consulté le ).
  61. « Fleurance. Rentrée et prévention au collège Hubert-Reeves », sur ladepeche.fr, (consulté le ).
  62. « Hubert Reeves 1932-2023 », sur Planète Mars - Observatoire astronomique en Ardèche, (consulté le ).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

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Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]

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